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Forum Eurofi, Paris, 23-25 février 2022

Dans le cadre du Forum Eurofi qui s’est tenu à Paris, du 23 au 25 février, l’AMAFI, représentée par Stéphane Giordano (Président) et Arnaud Eard (Directeur des affaires européennes et internationales), avec la participation de plusieurs membres de la Commission Action Européenne, a rencontré en marge des débats publics, diverses personnalités. Parmi celles-ci, Alexandra Jour-Schroeder, Directrice générale adjointe, DG FISMA, Harald Waiglein, Directeur général, Ministère des Finances autrichien, Eva Wimmer, Responsable marchés financiers au Ministère des finances allemand, Michael McGrath, Secrétaire général adjoint au Ministère des finances irlandais, ainsi que les attachés services financiers de la Bulgarie, du Danemark et de la Finlande.

Les échanges ont porté sur trois sujets prioritaires pour l’Association : la compétitivité des acteurs de l’Union et l’attractivité des marchés européens (AMAFI / 22-09) ; la révision de MiFIR (AMAFI / 22-11) et le Listing Act (AMAFI / 22-08).

Au vu des défis de financement auxquels doit faire face l’Union (relance de l’économie, transition énergétique, digitalisation de l’économie, vieillissement de la population) et des réformes engagées au Royaume-Uni dans le cadre de la Wholesale Markets Review, l’AMAFI a rappelé l’importance de positionner la compétitivité des acteurs et l’attractivité des marchés européens au cœur des réformes visant à compléter l’Union des marchés de capitaux (UMC). Parmi celles-ci, la révision en cours de MiFIR joue un rôle central, notamment s’agissant de la réforme des régimes de transparence pour les marchés actions et obligataires et de la création d’une consolidated tape.

Sur ce dernier point, il s’agit d’abord de mettre en place progressivement deux consolidated tapes : l’une pour les actions (pre et post négociation) et l’autre pour les obligations (post négociation). Parallèlement, pour que les marchés de l’UE et leurs acteurs restent attractifs et compétitifs, en capacité d’assurer de façon suffisamment autonome le financement de l’économie européenne, les changements réglementaires qui pourront être opérés au Royaume-Uni ne peuvent être ignorés compte tenu de l’attraction qui peut en résulter pour les émetteurs et les investisseurs de l’Union.